L'art doit être libre. Où il n'y a pas de liberté, il n'y a pas d'art. |
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| Allitérations | |
| | Auteur | Message |
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Piou
Nombre de messages : 12 Age : 35 Date d'inscription : 12/06/2008
| Sujet: Allitérations Dim 15 Juin - 12:19 | |
| Bon j'arrive tjs apres vous je remarque ^^ Je replace ici les Alliterations (Il y en a 4) postées Ailleurs ... Alliterations I
On me dit que je suis forte, intouchable, sans sentiments, sans coeur ou même pitié. On me dit sans compassion ou pitié Que je suis une de celles. Qui paraissent.
Et je parais, paraissant, apparaissante,evanescente, petite particule parfaite, désavouée, volage et volatile, vouée a satisfaire leur silencieuses exigences. Ex reves révolus de grandeur sans heurt. Sans amarre mais ancrée, et encrée au feutre rouge, rougissant le blanc, emboutissant les larmes, desarmantes et leurs lames affutées, flutées. Passive, poussive, soumise, suffisante et insignifiante comme le sont les enfants, infants, effarouchés, effarés, effacés. Insensée, encensée, j'avançais, devançais, déboussolée et boursoufflée. Reine parmi les plus faibles. Folle au milieu de mes cauchemards, cachant, calmant les peurs. Pétrifiantes, pétrifiée, se terrant, allitérant, murmurant les mots, mobiles, mitoyents. Mélopée mauvaise, épaisse, suintante, grinçante. CHUT ! Chuchote, chante, pas de pleurs, pas de plainte, des sourires, des sourires encore et à coeur. Accrochés, crochetés à mes lèvres comme à chacune de mes trèves. Soupirant, soupirante, attendant, entammant la marche maladroite du masque qui se porte et s'emporte tellement apparant, tellement transparent. | |
| | | Piou
Nombre de messages : 12 Age : 35 Date d'inscription : 12/06/2008
| Sujet: Allitérations IV Mar 17 Juin - 21:07 | |
| Le jour se lève, s'élève, l'enlève a ses rêves. Le soleil perce, transperce, agresse ses iris rougis et craintifs. Respirer, soupirer, pleurer pour ne pas oublier, ni s'oublier. Tatouée, la marque martyrisante qui lui tache le torse et le corps, attachée, rattachée, incrustée dans sa chair.
Tous les jours, la douleur endurée puis ajournée.
Entre leurs mains inquisitrices, aliénatrices et leurs regards, malsains, malvenus, toujours usé, abusé, soumis, le corps décharné, désincarné, acharné a vivre malgré tout. Envers et contre tout, allongé, prolongé, attentif, allusif. Action sans réaction, attendre et s'étendre pour entendre passer et repasser la souffrance, lancinante, insistante qui se fraye, effrayante, un passage, un clivage dans chaque partie, départie, repartie de son corps cabossé, abandonné. Inévitable il se dilate, se delète, dans cet air délétère, qui le contient, le retient a peine, le regarde hagard s'égarer, valser, mis en pièces,valdinguer, impuissant, faiblement, de moins en moins vivant, sous leur poids qui l'étouffe, l'entame, le mate. Tous ces jours, ces visions, ces raisons, incomprises, incompréhensibles, répréhensibles qui l'internent, l'enferment, l'éteignent.
Sa vue se brouille, s'embrouille, s'embrume. Sa vie s'enfume, effluve effleurée, envolée, fatiguée.
Mollement un mouvement, attirant, irritant son attention, ses intentions. Leurs mains quittent, se départissent, se désistent de son être, désastré, sinistré par leur expériences et leur science.
Un regard, qui s'attarde, retarde sur sa poitrine, fine, amoindrie, amaigrie ou s'enlace, s'entrelace la double consonne, assommante consonance, subtile et nubile concupiscence sur ses pores apeurés, étranglés et colorés par les branches brutes, brutales, brûlantes et abrutissantes de ces lettres alitées sur sa peau. Car le temps plus jamais ne s'étend, et que le four est sans retour. | |
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